Méga vente de garage intérieure
Au Centre communautaire de Saint-Gérard le 8 et 9 juin de 8 h 30 à 16 h
Location de tables offerte seulement aux membres de l’Age d’or
à 10 $ pour les deux journées.
Réservations : Martine 819 679-0103
Possibilité, pour les intéressés, de s’installer gratuitement dans le stationnement en apportant vos tables.
Saviez-vous que… Le bingo (suite)
Jouer au bingo se fait dans le brouhaha d’une grande salle remplie de monde. Voilà qui explique la popularité du jeu, au-delà de son ludisme et des perspectives du gain. Le bingo est chéri parce qu’il permet à ceux qui le pratiquent de socialiser. Ce jeu favorise le contact humain et les échanges sociaux.
« Moé, j’aime ça le bingo ». Cette réplique des Belles-sœurs, œuvre de Michel Tremblay, montre la popularité qu’a eue le bingo dans la vie des Québécoises entre les années 60 et 90.
Le Québec a suivi la vague tardivement, mais passionnément. Avant les années 60, le clergé, très puissant au Québec à cette époque, interdisait les jeux de hasard, considérés comme une « spéculation sur la providence divine ». Ironiquement, l’Église a ensuite utilisé le bingo pour renflouer ses coffres. Mais pas pour longtemps, puisque les vieilles valeurs catholiques ont repris le dessus et le bingo a été abandonné par l’Église pour renaître dans des structures à but non lucratif, avant d’être repris par Loto-Québec, après la révélation de quelques scandales de détournement de fonds.
Le dernier évènement du bingo montre que l’on n’est pas près de se séparer de ce jeu ! Il a même survécu à la pandémie du coronavirus grâce à l’ingéniosité des logiciels qui permettent de réaliser des lotos en direct. Toutefois, l’avènement des jeux virtuels de plus en plus populaires fait baisser la cote du bingo, mais les adeptes inconditionnels sont toujours au rendez-vous. *
Marjo Doyon
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